La France et l�Europe 3, Le mardi 1er
f�vrier 2005
Jean Monnet 1889
(Cognac) -1979 Commissaire � la commission maritime inter-alli� sous la 1er
guerre mondiale. Homme d�affaire (cognac) entre les deux guerres, nouant des
relations avec des hommes d�affaires aux Etats-Unies, en Afrique et en Europe.
2e guerre
mondiale: A la t�te du Comit� franco-britannique de Coordinations �conomique.
Proposition d�union Fr. & R-U. pour �viter l�armistice en 1940. Apr�s la
lib�ration: Commissaire responsable de la r�construction en France. Efficace,
informel, apte � faciliter la coop�ration. Jacques Marseille, t.2: p.356
L�homme derri�re
le plan Schumann en 1950, � l�origine de la CECA.
Premi�re
pr�sident de la Haute Administration de la CECA, de 1952 -55. Il a d�missionn�
pour �tre en libert� pour relancer le projet d�int�gration apr�s l��chec de la
CPE et de la CED (projet de politique et de d�fense commune). Ces projets sont
l�Euratom et la CEE, accept� par les du CECA par les trait�s de Rome 1957.
1955-1975: A la t�te du comit� d�action pour les Etats-Unis d�Europe, mouvement
bien plus efficace que le mouvement �urop�en pour relancer l�int�gration apr�s
l�impasse au milieu des ann�es cinquante. Monnet est nomm� citoyen de l�Europe
1976 par les neuf gouvernement de la CEE.
Robert Schuman:
1886-1963. Plusieurs fois ministre. Ministre des affaires �trang�res en 1950.
MRP. Originaire du dept de Moselle, en Lorraine, r�gion frontali�re, au centre
de l�industrie sid�rurgique. N� allemand, a combattu du c�t� allemand sous la
guerre de 1914.
Pr�sente le plan
Schumann en 1950, � l�origine de la CECA.
Paul Henri Spaak,
1899-1972. Homme d��tat belge. Socialiste, premier ministre, ministre des aff.
etr.A jou� un r�le important pour cr�er le Benelux, l�ONU, l�Otan et la CEE.
Premier pr�s. du Conseil des ministres de la OEEC, Secretaire g�neral de l�Otan
fin ann�es 50, debut 60.
Konrad Adenauer,
1876 � 1967. Premier chancelier de la RFA (1949-1963). (�Il appara�t que je
suis plus ag�) Cherchait � reconcilier la France et l�Allemagne. D�pos� par
les nazis, plus tard par les britanniques, apr�s la guerre. Tout deux un
avantage par rapport � la France. Du sud de l�allemagne, Catholique. Ne
representait pas la tradition prussienne. De tr�s bons rapport avec de Gaulle
(nous allons voir un film) et John Foster Dulles, ministre des aff. �tr. .���
Winston Churchill 1874-1965. Pr.min.
britannique 1940-1945 & 1951-1955. Immense prestige apr�s la guerre pour sa r�sistance � Hitler d�s 1933 et
pour son r�le � la t�te du R-U. unis sous la guerre. Son �chec �lectoral en
1945 appara�t donc assez mysterieux. Grand choc pour lui-m�me. Les britanniques
l�adoraient comme leader en temps de guerre, mais ils ont pr�f�r� le Labour en
temps de paix et de reconstructiuon. Churchill libre de s�engager pour l�unification
de l�Europe (Fulton & Zurich 1946, Rideau de fer/Etats-Unis d�Europe).
Inspirateur du Conseil d�Europe, pr�sent � sa premi�re s�ance 1949.
D�claration de Schuman, le 9. mai 1950 (jour de l�Europe), o� il propose de
� ...placer l�ensemble de la production franco-allemande de charbon et
d�acier sous une Haute Autorit� commune, dans une organisation ouverte � la
participation des autres pays d�Europe. [...] L�Europe ne se fera pas d�un
coup, ni dans une construction d�ensemble, elle se fera par des r�alisations
concr�tes cr�ant d�abord une solidarit� de fait. �
1949
�France : Abandon de la plus
grande partie de la politique punitive contre l�Allemagne, sous pression
am�ricaine (aide Marshall, aide millitaire (OTAN)).
Le Conseil de l�Europe : Robert Schumann favorable � une assembl�e
forte. Lier l�Allemagne dans une organisation d�mocratiqu.e Les britanniques et
les scandinaves contre. Sc�ptiques � l��gard de l�int�gration. Compromis:
Construction bi-c�phale. Assembl�e consultative, Conseil des ministres.
Schuman de�u.
D�ception � l�origine de CECA.�
Depuis, la France et l�Allemagne est le principal moteur de l�int�gration
europ�enne. De Gaulle - Adenauer, Pompidou - Brandt, Giscard - Schmidt,
Mitterand - Kohl, Chirac -Schr�der (Iraq)
Mais : La peur de l�Allemagne est rest� jusqu�� Maastricht
(1954 : l��chec de CED, 1990 crainte de la r�unification)
CECA
D�claration de Schuman (Jean Monnet), le 9. mai 1950 (jour de
l�Europe),��
propose de
� ...placer l�ensemble de la production franco-allemande de charbon et
d�acier sous une Haute Autorit� commune, dans une organisation ouverte � la
participation des autres pays d�Europe. [...] L�Europe ne se fera pas d�un
coup, ni dans une construction d�ensemble, elle se fera par des r�alisations
concr�tes cr�ant d�abord une solidarit� de fait. �
Int�gration s�ctorielle, supranationale, commencant par l��conomie pour
mener � l�int�gration politique : CECA -> CEE -> F�deration pol. Le
projet des Etats-Unis europ�ens contenu en germe.
La petite Europe, � six, au tour du noyau franco-allemand, pour �viter le
freinage des britanniques.�
Le charbon et l�acier: important pour l��conomie. Valeur symbolique:
Industrie d�armement.
Institution d�une Haute autorit�.
Objectifs
L�id�al:
Paix
D�veloppement �conomique
Am�liorer les conditions sociales
D�veloppement de l�Afrique
+
Realpolitik du cot� francais.
Les sujets d�inqui�tude:
Le monde bipolaire. Le d�sir d�une Europe 3�me force
La concurrence �conomique de l�Allemagne
La possibilit� de la reprise de la guerre commerciale et du protectionnisme
La tension politique France - Allemagne en 1950
����������� M�contement fran�ais
1) Abandon du d�montage et des r�parations
����������� 2) RFA un �tat f�d�ral
plus centralis�e que ne le souhaite la France
����������� M�contement allemand
����������� 1) Freinage par la
puissance d�occupation la plus faible
����������� 2) La question de la Saar.
Sous l�administration de la France.
����������� (Robert Schuman mal
accueilli en Allemagne 1950)
Les Am�ricains poussent les Fran�ais � trouver une solution � la question
du redressement de l�Allemagne. Les Francais le d�sirent. Les Allemands aussi.
Dean Acheson inform� d�avance, Adenauer aussi. Le seul homme d�Etat europ�en
hors de France (Coup d�Etat l�gal).
Attitude positive de l�Allemagne, mais r�sistance de la SPD (priorit� a
l�unification de l�Allemagne). Climat de donfiance entre Monnet, Schuman,
Adenauer.
Monnet est permis d�avoir une sorte de droit de regard sur le choix du
leader de la d�legation allemande.
Italie, Luxembourg, Belgique, Pays-bas r�pondent positivement �
l�invitation. R.-U. invit�, mais on sait cot� francais que la Haute Autorit� y
est inacceptable.
Allemagne: La Sarre, l�AIR et les d�concentrations.
Le trait� de Paris 1951. En vigeur � partir de 1952, dur�e de 50 ans
(termin� en 2002, le drapeau CECA baiss�, le drapeau UE hiss�.)
Ratification:
R�sistance en France (p.75):
Communistes
Gaullistes
Sid�rurgistes
Institutions:
Haute Autorit� + trois institutions l�encadrant
Haute Autorit� (-> la Commission dans la CEE/UE): 9 membres, nomm�es par
les gouvt., mais agit en ind�p�ndance d�eux.
Imp�t europ�en: Pr�l�vement de 1% deu chiffre d�affaires de l�industrie
sid�rurgique.
Si�ge: Luxembourg (aussi pour le Conseil et la Cour).
Assembl�e - Pouvoir de contr�le. Peut contraindre la haute autorit� �
d�missioner (cela n�est jamais arriv�).�
Si�ge: Strasbourg
Le Conseil des ministres (le plus souvent �conomie, industrie, finance)
La Cour de justice
Contact et accord avec d�autres pays et d�autres organisations, GATT, OECE,
Conseil de l�Europe.
Cr�dibilite. Cr�dit am�ricain.
Aisance financi�re:
Priorit� aux investissements sociaux
R�adaption des mineurs
Aide � la recherche dans les domaines de s�curit� et de la sant� au
travail.
Difficult�s pour combattre les cartels
Engagement pour r�duire les tarifs.
Restructuration au fur et � mesure que le p�trole remplace le charbon et
que l�acier bon march� d�Asie rend la production europ�enne trop peu rentable.
DEUX �CHECS:
CED : Communaut� europ�enne de d�fense
CPE :� Communaut� politique
europ�enne
CED : D�j� octobre 1950. Plan Schuman �largi � la d�fense (Monnet). Arm�e
europ�enne, sous un ministre de d�fense europ�en. Budget commun, armement
standardis�. En rupture avec la vision gradualiste �nonc�e dans le premier
plan, de la CECA .
Circonstance:
Guerre de Cor�e, �t� 1950.�
N�cessit� de r�armement allemand.
France : Dans un cadre europ�en, pas faire pr�judice aux n�gociations
sur la CECA.
Les six repondent � l�appel de la France. Les Am�ricains positifs.
Trait� de Paris mai 1952
Commissaire coll�gial.
Les autres institutions de la CECA en commun avec CED.
La d�fense un domaine r�galien --> N�cessit� d�une autorit� politique
commune. P.H.Spaak : Projet pour une communaut� politique : CPE.�
Le projet mal re�u par les gouvernements. La d�faite de la CED donne le coup
de gr�ce.
La d�faite de la CED en France:
� C�distes �:
- Faire progresser l�Europe
- R�soudre le probl�me allemand
- S�curit� Occidentale
- Entente avec les Etats-Unis
� Anti-c�distes �
-Reconstituter l�arm� allemande
-Affaiblir l�arm�e fran�aise (engag� en partie en Indochine)
Circonstances changeantes:
Schuman quitte le Quai d�Orsay
Mort de Staline
Armistice en Cor�e
Pression am�ricain -> antiam�ricanisme
----> Refus fran�ais
UEO comme subsitut. Simple alliance, dans le cadre de l�Otan. Pemet le r�armement
de l�Allemagne et son entr�e en l�Otan 1955. (Protestation contre la
supranationalit� plus important que le r�armement allemand)��
Initiative de relance apr�s l��chec de la CED/CPE. Des personnes autour de
Monnet dans la Haute Autorit� + europ�istes dans les partis politiques. Monnet
quitte le HA pour avoir les mains libres.
Les nouveaux projets - un terrain moins sensible que le
militaire :
l��conomie (cf. succ�s de la CECA).
La France discr�dit�e apr�s l��chec CED/CPE. L�Allemagne a moins besoin de
la coop�ration pour son r�integration parmi les Etats occidentaux (miracle
�con. (Wirtschaftswunder), et l�int�gration dans l�Otan).
Partisans d�une poursuite de l�int�gration : les Benelux. L�exp�rience
de la CECA : Les petits pays ont plus � gagner qu�� perdre par une
coop�ration avec les grands.
Nouveaux ministres d�affaires �trang�res pro-europ�ens: P.H.Spaak en
Belgique, M.Beyen aux Pays-Bas.�
Facteurs propices :
Le climat politique international: Moins de tension ouest-est qu�en 1950.
Mais les Etats-Unis toujours favorable � l�integration, pour des raison de
s�curit�.
D�colonisation: L�attention des Fran�ais est riv�e sur la question
d�Alg�rie. Le d�l�gu� fran�ais peut n�gocier sans �tre trop g�n� par l�opinion
publique en France.
Les choix institutionnels et strat�giques :
Integration sectori�lle ? Monnet, Spaak (Belgique), la France
Autorit� supranationale ? Monnet, Spaak (La France et les liberalistes
allemands contre)
March� commun ? Beyen (Pays-bas)
Libre �change mondiale, sans institutions (GATT) ? L.Erhard (les
liberalistes allemands) (La France contre)
Les Fran�ais :�
- l�Euratom (ind�pendance des �tats-Unis, ind�pendance du p�trol, assurer
la participation des Allemands dans ce domaine (savoir-faire et capital) sans
qu�ils se dotent d�armes nucl�aire), seulement le secteur civil
- Crainte de la concurrence des produits industriels dans un grand march�,
mais elle d�sire ce march� pour les produits agricoles
- Craint une atteinte aux avantages sociaux de la France (handicap dans la
concurrence). D�sir d�harmonisation des conditions sociales (les 40 h).�
L�Allemagne peut accepter Euratom � condition que le marche comm. soit
�tabli. Ne veut pas de 40 h.��
Compromis : March� commun industriel + agricole, tarif ext�rieur
commun, Euratom.
Trois points qui infl�chissent la position de la France et qui facilite
l�accord. Li�s � la guerre de Suez (1956).
1) L�Angleterre et la France press�es par USA. Int�gration europ�enne
n�cessaire. Modernisation : Prise de conscience de sa faiblesse.
2) Crise d�approvisionnement en p�trol -> Euratom.
3) Le r�glement du probl�me de la Saar. Revient � l�Allemagne par
r�ferendum.
�
Allemagne conciliante : Concessions � la France. Longue phase
transitoire (12 ans). Veto pour l�entr�e de la seconde phase (unanimit�). Plan
pour le d�veloppement de l�Afrique (la France veut int�grer ses colonies)
Accord:
Deux nouvellex executifs:
Conseils des ministres
Commissions (plus faibles que le HA, et ils le deviendront encore plus)
�
Une seule cour de justice et une seule assembl�e pour CECA, CEE et Euratom.
Trait� de Rome:
Euratom: Chercheurs, capitaux, mat�riels (en particulier les mati�res
fissiles).
March� commun: Mesures pr�cises (les tarifs) et dispotions g�n�rales.
Trait�-cadre (fuite en avant).�
Union douani�re � phase transitoire
Reduction des droits de douane int�rieures
Reduction des contingentments
Harmonisation des tarifs ext�rieurs
Quatre libert�s: Marchandises, capitaux, main d��uvre, servicies (libert�
d�entreprise).
Politiques communes envisag�es: Agricole, commerce, transport
Fonds social
Banque d�investissement
Relation entre les institutions:
Conseil des min. � l�gislatif. R�glements et Directives.
����������� Evolution vers vote
majoritaire dans la troisi�me phase.
Commission � Droit d�initiative
Assembl� � amendements, contr�le (de la Comm.)�
Le Comit� Economique et sociale � organe de concertation entre les
partenaires sociaux (patrons � salari�s)�
Ratification.
Evolution de l�opinion: Attitude plut�t positif chez les 2/3 de la population
des six (aucun r�f�rendum). Plus chez les plus ais�s et les mieux �duqu�s. Le
Comit� d�action pour les Etats-unis d�Europe : Monnet +
chr�tien-democrates, liberaux, socialistes, syndicats non-communistes.
R�conversion du SPD est important. Entraine les autres sociaux-d�mocrates
en Europe, les travaillistes britanniques les dernier. Garantie contre
�l�Europe vaticane� (Schuman, Adenauer).
Ratification sans probl�mes.
En vigeur du 1er janvier 1958.
Bruxelles: Nouveau Conseils et commissions. Comit� econ et soc.
Luxembourg: CECA et Cour de justice
Strasbourg: Assembl�e
Deux risques:
1) Initiative britannique: Zone de libre �change de tout l�OECE
(->L�AELE (EFTA)). Le march� commun peut se dissoudre comme un morceau de
sucre dans une tasse de th�. �
2) 1958: Le retour au pouvoir de de Gaulle. Gaullistes ne voulaient pas
ratifier. Avait fait �chouer la CED
Mais
Tensions internationales:
�- Berlin (le mur 1961) et Cuba
(missiles 1962) �> Rapprochement Allemagne � France
- La guerre d�Alg�rie, moins de marge de man�uvre de la France.
�
1) R.-U. ne veut pas de tarif commun ext�rieurs (Commonwealth). Mais d�sire
acc�s au march� europ�en. Difficile pour les pays protectionnistes, qui en
subira les cons�quences. Les pays de tarifs bas� seront une porte d�acc�s. Accentuation des differences
�conomiques et sociales. La France s�oppose.
Apr�s son arriv�e au pouvoir De Gaulle rallie les six contre la zone de
libre �change.
Cr�ation de l�AELE (EFTA): R.-U., 3 pays scandinaves, Suisse, Autriche,
Portugal. Bient�t la fin de l�OECE --> OCDE (Atlantique).
2) de Gaulle accepte le marche commun. Respecter les engagment pris.
Modernisation de la France � l�int�rieur de la Communaut�. Abandon du
protectionnisme.
R�conciliation franco � allemande.�
Relation Adenauer � de Gaulle. C. de Gaulle a l�autorit� pour effectuer
la reconciliation. Apprend des discours allemand par co�ur, est re�u avec une
enthousiasme enorme en Allemagne. Explique la loyaut� d�Adenauer envers lui,
pr�t � faire des concessions. Apr�s le d�part d�Adenauer en 1963 c�est plus
difficile
1958-1962 Periode de succ�s. R�duction de tarifs et contingentements
Mais surtout:
La PAC, symbole de l�int�gration :
-Productivit�
-Stabilit� des march�
-Autosuffisance
-Revenus �quitables
-Prix raisonnables
La France et la Commission travaillent ensemble pour que le calendrier soit
respect�.
Accord janvier - 1962
Pr�ference communautaire - pr�levements.
Prix indicatif � restitutions.
FEOGA pour financer. Jusqu�� deux tiers du budget.
Premi�re politique commune. Charles de Gaulle comme artisan de l�Europe?
Oui, mais pas l�Europe de l�int�gration supranationale.
Veut privil�gier la coop�ration des grands Etats.
1) Fr., R.U, USA.
�choue. Alors :
2) Fr, Allemagne, Italie
---> Mefiance de Benelux � l��gard de la France.
Trois th�mes qui se soldent par le veto de de Gaulle: Relations avec RU et
USA important
1) Plans Fouchet, 2) Candidature du R.-U., 3) Kennedy : Plan de partnership et coop�ration militaire
sous commandement am�ricain. MLF
Les buts de Charles de Gaulle en politique europ�enne :
1) L�Europe des nations. Conf�deration, non pas f�d�ration.� � On ne peut faire une omelette avec
des �ufs durs �)
-Plans Fouchet, de caract�re intergouvernemental - leur �chec 1962/63.
-Bloque le passage au vote majoritaire en 1965/1966. Politique de la chaise
vide pendant 6 mois. (la Commission a essay� de forcer la main de la France en
mati�re institutionelle � l�aide de la PAC)
- Contre une assembl�e elue directement et dot�e de pouvoirs r�els
(-->1979 -->). Pour des
organes intergouvernementales.
2) L�Europe europ�enne. Contre Polaris, contre R-U (Cheval de
Troie pour USA), La France sort de la coop. mil de l�OTAN 1966, ouverture vers
Moscou. Les petits pays veulent R.U. comme contre-poids � la France et comme
gage de la solidarit� avec les USA, bien que cela ne favorise pas le
d�veloppement en direction de supranationalit�.
3) La PAC. Contre la R-U en 1963 et 1967. Liens avec
Commonwealth. Prix bas. Trop r�ussi. Plan de Sicco Mansholt pour la
restructuration.�
4) R�conciliation avec
l�Allemagne. Entente
personnelle avec Adenauer. Trait� de l�Elys�e
1963 (conolation pour l��chec des plans Fouchet). D�part d�Adenauer.
Relations plus difficiles avec des succ�sseurs plus lib�rales, plus
atlantistes.����
5) La grandeur de la France
- l�Europe-puissance, domin� par la France. (Plans Fouch�, contre USA, contre R.-U.)
1963-1969 Phase difficile, a cause de de Gaulle (succ�s 1958-1962 gr�ce �
lui.)
Bombe atomique fran�aise 1960
Accords d�Evian, fin de la guerre d�Algerie 1962
Succ�s electorale gaulliste 1962
Relative detente apr�s Cuba 1962
�
Marge de
man�uvre pour de Gaulle. Impopulaire chez les parteneaires.
- Echec d�Euratom Chacun poursuit ses propres projets. Paris veut garder le
contr�le (p.157 au milieu)
- Mais la PAC resussit, ainsi que les n�gociations sur les r�ductions
tarifaires (La PAC un succ�s de la France -> volont� de concessions. NB! La
CEE n�gocie en GATT. Concert politique.
-Fusion des organes des ex�cutifs des trois communaut�s � 1965. La France
ne veut pas une Commission plus active, ni une Assembl�e plus puissant elu au
suffrage universel. Conseil des ministres plus important. La HA dispara�t.
Moins de supranationalit�. Freine l�int�gration.
COREPER : L��il des Etats � Bruxelles.
- 1er janvier 1966. troisieme etape. Conseil: Vote majoritaire. (161)
Projet de reforme de la Commission en 1965: Elargir les pouvoir de la
Commission et de l�Assembl�. Li� a un plan de financement de la PAC.
Provocation pour de Gaulle. Veut la PAC mais pas des changements en direction
de plus de supranationalit�.
Politique de la chaise vide.
Compromis:janvier 1966:
�-Moins de pouvoir de la Commission.
Pas de fait accompli. Informer COREPER
- Constat de d�saccord en ce qui concerne le vote majoritaire. La France veut
decider quelles
sont les int�r�ts importants. De facto : VETO pour les Etats.
1966 de Gaulle approche Moscou et retrie la France de la coop integr� de
l�OTAN.
Deuxi�me candidtatiure britannique 1966:
Meme raisons. + Europe gaulliste OK. + deficit de la balance des
paiements/difficulte de la livre sterlign
Evolution de l�opinion. Harodl Wilson � travailliste �pour.
de Gaulle: Meme raisons de non. Problemes monetaires comme excuse.
La relance 1969:
Le d�part du g�n�ral de Gaulle (perd le r�f�rendum 1969)
Renaissance de l�axe franco-germanique
Georges Pompidou � Willy Brandt
Pompidou ne s�oppose pas � la candidature britannique. Son entr�e emp�chera
les d�rives supranationale.
Willy Brandt � Ostpolitik . Ouverture vers RDA. Au genou devant les monuments
aux morts de la ghetto de Varsovie en Pologne.
Pro-americain, pro l�entr�e de RU, pro integration communautaire.
Mais voudrait le soutien de la France pour l�Ostpol.
Sommet � la Haye pour sortir du blocage.
1) Achevement - PAC
2) Aprofondissment � t�chnologie, transport, monnaie, �nergie
3) Elargissement � RU , DK, Irlande, N