Frankrike og EU. 7.gang : 29.mars
OM INNHOLDET I KONSTITUSJONSTRAKTATEN : SE FORRIGE FORELESNING. P� SLUTTEN ER DET EN DEL STOFF SOM VIL BLI GJENNOMG�TT 5.APRIL.
V�R OBS P� AT DET VIL V�RE SPR�KLIGE FEIL OG UFULLKOMMENHETER, DA MANUSKRIPTET IKKE ER KVALITETSSIKRET AV SPR�KL�RER (GJELDER OGS� DE FOREG�ENDE).
Paul Magnette :
Quelle est la nature de l�UE en tant que entit� politique : La vie
int�rieure.
UE comme OVNI.
Nous sommes accoutum�s � la souverainet� de l�Etat :
Deux aspects :
- souverainet� de l�Etat � l�ext�rieur, dans le syst�me international
(depuis l��ge moderne - 1500 -->).
- La souverainet� du peuple � l�int�rieur, � travers le r�gne de la loi
(depuis 1789).
Dans la th�orie classique :
Deux formes seulement d�union entre les �tats sont possibles :
Conf�deration - D�cision par unanimit� (organisations
internationales classiques - syst�me
intergouvernemental.)
Etat f�d�ral - fond� par une constitution. La loi vot�e par un parlement
bicam�ral s�applique
directement aux citoyens (La Suisse, l�Allemagne,
USA)
La souverainet� des parties composantes est soit gard�e int�gralement ou
dispara�t
Troisi�me voie :
UE : Un �quilibre entre les Etats et l�Union qui accorde un pouvoir
bien plus grand aux Etats.
Pourquoi un plus grand pouvoir aux Etats? :
1) Diff�rences linguistiques et culturelles (mais pensez � Danemark-Norv�ge avant 1814 et autres �tats mulitculturelles de l�Europe d�avant 1914)
Plus important :
2) Des Etats pluris�culaires (qui a exist� plusieurs si�cles), et qui
d�velopp� au XIX et XX une
forte conscience nationale, un appareil bureaucratique et un large ensemble de
politiques publiques.�
Comment ce point de d�part a-t-il influenc� l��volution de l�UE ?
-Beaucoup d��gards aux Etats dans les trait�s : D�limiter les
comp�tences, pond�rer les voix, assurer un grand pouvoir de blocage (sinon
veto)
-Un rythme diff�rent : Pas de moment constitutionnel. Des r�formes
partielles et continues, un proc�d� exp�rimental
-Des ambigu�t�s et des malentendus persistant
La m�thode communautaire : entre f�d�ralisme et coop�ration
internationale.
Moscovici souhaite un moment constitutionnel. Mais celui-ci r�veille aussi tout la r�sistance li�e au d�sir de pr�server la
souverainet� de l�Etat (le d�bat sur la Constitution).
Trois parties du livre :
1) La relation entre l�Union et les Etats
2) Les institutions de l�Union et leurs relations entre elles
3) La relation avec la soci�t� civile : Les corporation, la sph�re
publique, les citoyens.
La premi�re partie :
Les comp�tences de l�union touchent � pratiquement tous les domaines de la
politique, mais :
- les Etats se sont r�serv�s une part importante dans la proc�dure de d�cision.
- l�intensit� de l�action de l�Union est tr�s variable.
- L� o� l�intensit� est la plus grande il y a d�j� une grande convergence
entre les politiques de l�Etat (cons�cration de l��tat des choses - europ�anisation)
Trois cat�gories de comp�tences (p.25):
-Exclusives (concurrence, monnaie (EURO), union douani�re, politique
commerciale, protection des ressources biologiques de la mer.��
-Partag�es (l�essentiel des mati�res)
-Action pour appuyer, compl�ter ou coordonner les politiques des Etats
(Fiscalit�, culture, �ducation)
L�UE est plus un cadre de coop�ration et de d�lib�ration qu�une institution
fig�e
L�EUROPEANISATION
Trois phases de
l�europ�anisation :
1) 1951/1957-1986
2) 1986-2004
3) Le trait� de Constitution
1) Le temps des fondations 1951/1957-1986:
Trois �quilibres :
a) Etats - institutions supranationales. Se traduit par l�int�gration fonctionnelle de la CECA
et de la CEE. La coop�ration contraignante dans un domaine d�limit� pouvait
�tre interpr�t�e de deux mani�res diff�rente : comme une coop�ration
limit�e �-� ou comme un premier pas vers � une union
sans cesse plus �troite � � Le fonctionnalisme concilie la souverainet�
des Etats et la supranationalit� en jouant sur cette ambigu�t�
temporelle �
b) Entre la politique et la technocratie.
M�fiance de la politique telle qu�elle avait �t� pratiqu�
avant la guerre.
Le r�gne des experts:
La stabilit�, la planification, la connaissance, l�impartialit�
La Commission - Le Conseil/l�Assembl�e
c) Le fonds des politiques : Entre les doctrines du libre march� et
l�intervention publique. 1957 comme � package deal �.
Int�gration � n�gative � (libre circulation) - int�gration
positive (les politiques communes - la PAC = la r�gulation d�un march�, les
subventions, le protectionnisme)
Les trois �quilibres ont tenu bon contre les chocs des ann�es 50 et 60.
(p.31 : a) La CED allait trop loin, b) La politique de la chaise vide a
marqu� les limites du pouvoir de la Commission, alors que le refus des plans
Fouchet a marqu� la volont� de maintenir les institutions supranationales (a et
b) c) Le refus du zone de libre �change des britanniques.
A confirm� la solidit� du pacte fondateur (les
efforts d�aller plus loin ou de revenir sur les engagements ont �chou�)
2) 1986-2004.
L�Acte Unique. Mener � bien le march� int�rieur. Prolongement de l�acte fondateur.
Mais touche � l��quilibre c) :
-R�gulation dans des domaines nouveaux pour l��poque, pour encadrer le
march� (�chappe aux traditions �tablies des Etats, mentionn�es
au-dessus) : Protection de l�environnement, �galit� entre les sexes, la
sant� du consommateur etc. (p.32)
-Lib�ralisaton des services publics, la
Commission soutenu par le climat id�ologique : les gouvernements convertis
au lib�ralisme (t�l�communications, �nergie, transports a�rien).�
(L�Union per�ue comme d�r�gulateur des services
public, notamment en France, cf. la directive Bolkestein.
Mais UE devient souven un bouc �missaire. Les gouvernement l�auraient probablemetn
fait eux-m�mes, sans l�UE. Politiquement il devient
plus facile de le faire � travers l�UE (mais risque du non au ref. de Const.)
+ Effet d�engrenage : Passage au vote majoritaire dans le Conseil pour
les d�cisions relevant du march� int�rieur.
�Le trait� de Maastricht
R�ponse � la chute du communisme et du rideau de fer. Mais d�abord la
r�ponse de la France � r�unification de l�Allemagne :
- La monnaie unique (la Banque centrale, le pacte de stabilit�, concerne
a))
-La PESC et la politique de s�curit� int�rieure (les deux piliers)� Concerne b)�
- domaines r�galiens
-Renforce le parlement (concerne a) et b))
-Les crit�res de Copenhague pour les pays candidats : a) b) c)
Les forces motrices de l�europ�anisation
(la conv�rgence)
Trois visions
1) Les fonctionnalistes:
Les institutions suprantionales commes des entrepreneurs d�int�gration. Alli� avec les
int�r�ts favorables � un grand march�.
La Commission, l�initative
La Cour, lecture int�grationiste des trait�s
Le parlement, subit la pression des lobbies, �met des avis et des amendments, cherche � �tendre ses pr�rogatives.
2) Les intergouvernementalistes :
L��goisme des Etats. L�int�gration choisie dans
les cas o� elle pouvait promouvoir les int�r�ts nationaux.
Les institutions et les acteurs priv�s n�ont jou� qu�un r�le marginal.
3) La synth�se :
Le r�le des diff�rents acteurs d�pend de la nature des enjeux :
Les d�cisions historiques : Les Etats
Les nouvelles politiques et les nouvelles orientation : Inlfuence aussi des instituions supranationales et des acterus priv�s ��
Effet de cliquetage :L�incapacit�
des gouvernement � identifier les cons�quences � long terme des nouvelles
politiques. (Bordet fanger)
Pourquoi convergence des int�r�ts et des visions des Etats ? (europ�anisation)
a) Pressions ext�rieurs
Guerre froide (-->1951), la sp�culation mon�taire (-->serpent, EMS,
euro), pressions migratoires lors de la chute du rideau de fer (-->
Maastricht : politique de s�curit� int�rieure),� terrorisme --> lutte contre criminalit�.
Mais : Une convergence des repr�sentations est aussi n�cessaire (Cf.
Iraq.).
b) La convergence des id�es.
1) Refl�t des diff�rentes vagues id�ologiques
(�conomie sociale du march� des ann�es 1950, n�o-liberalisme
� partir des ann�es 1980)
2) Diff�rence du degr� de convergence entre questions de � policy � (+) et d�institution (-)
3) L�exp�rience commune dans l�UE en combinaison avec un socle d�id�es
commun (l�importance du parlement et de l�Etat de droit) --> Deux leitmotifs :� Compl�xit�
et d�ficit d�mocratique (Constitution).�
4) L�apprentissage r�ciproque (cf. Su�de et Norv�ge)
b) La m�diation des institutions communautaires
1) Coalition avec d�autres acteurs --> Pression (lib�ralisation des
ann�es 1980)
2) M�diations --> fabriquer des compromis entre les Etats.
3) D�veloppement d�une vision ---> persuasion (livres blanc)
Les limites de l�europ�anisation
Le mod�le de Stein Rokkan. Quatre phases
historiques dans la formation des Etats
La politique porte sur
1) La s�curit� des citoyens
2) Des politiques id�ntitaires
3) D�mocratisation
4) R�distribution dans le cadre d�un Etat social
(Etat de providence)
Seulement dans le domaine 4) que l�action de l�UE est plus important que
celui des Etats.
(mais discuter 3 : pas de convergence institutionelle, mais les crit�res de Copenhague)